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lundi 28 mai 2012

AUTISME - VACCINS

Envoyé par Chris

Le Dr Wakefield est enfin blanchi par un tribunal, par Sylvie SIMON, journaliste

En France, nous persistons à raconter impunément n’importe quel mensonge sur le Dr Andrew Wakefield qui a eu l’impudence de faire baisser l’incidence du vaccin ROR au Royaume Uni et donc de coûter très cher au laboratoire Glaxo SmithKline. Il est certain que ces dégâts devaient être sanctionnés et le Dr Wakefield a servi de bouc émissaire dans l’affaire, alors que d’autres chercheurs avaient, de leur côté, obtenu des résultats identiques concernant l’autisme régressif, mais sans bénéficier d’une publicité aussi gênante pour l’industrie.
Et, depuis près de 14 ans, on diffuse les mêmes mensonges en se contentant de répéter comme des perroquets les affirmations de médias qui se reprennent à tour de rôle, sans jamais vérifier la validité de leurs affirmations ou se poser des questions sur un médecin intègre, qui a été renvoyé de son hôpital comme un voleur, qui a perdu son travail et sa réputation et a été obligé de s’exiler. En termes clairs, cela s’appelle de la diffamation.
Pour rappeler brièvement l’affaire à ceux qui l’ont oubliée ou jamais connue, en 1998 le Lancet a publié les cas de 12 enfants qui ont été soignés au Royal Free Hospital de Londres pour des problèmes intestinaux. L’étude évoquait alors une possible association entre ces problèmes, des retards du développement, dont certains cas d’autisme, et le virus vaccinal de la rougeole découvert dans leurs intestins. Les médecins avaient relevé que chez 8 de ces enfants, les problèmes gastro-intestinaux et les symptômes d’autisme avaient débuté peu après la vaccination par le ROR.
Les 13 co-auteurs de cette parution dans le Lancet étaient tous membres du groupe d’étude du Royal Free Hospital sur les maladies inflammatoires des intestins. En 2004, sous la pression des instances de santé britanniques, 10 des auteurs ont signé une lettre de rétractation de la publication qui aurait prouvé que le vaccin était responsable de l’autisme, ce qui n’a jamais été dit de manière catégorique. Ensuite, John Walker-Smith, gastroentérologue et pédiatre mondialement connu, Andrew Wakefield et Simon Murch ont été accusés de fraude médicale par le GMC (ordre des médecins) et les poursuites ont provoqué la radiation de l’Ordre de Walker-Smith et Wakefield, alors que le Dr Murch conservait son statut de médecin. Wakefield a alors été diabolisé par les médias, les laboratoires et nombre de béotiens ravis de rapporter des scandales profitant à l’industrie plutôt que d’investiguer les implications de l’histoire.


Il a rarement existé autant de mensonges au sujet des vaccins que dans le « cas Wakefield », peu connu des Français qui n’ont pour références que les affirmations des laboratoires fabricants de vaccins, et je suis surprise que ces derniers trouvent encore autant de défenseurs alors que le monde entier a été témoin de leurs agissements lors de la « pandémie de l’indécence », comme l’a si bien nommée le Pr Gentillini.
Si le Dr Andrew Wakefield a rencontré autant de problèmes, c’est parce qu’il a osé défier la mafia médicale, aidé en cela par des centaines de parents d’autistes, et que son avis avait trop de poids à l’encontre de l’industrie.
Ce verdict du GMC a donc plébiscité un menteur effronté pour lequel tout moyen de pression a été bon, même le plus malhonnête, au détriment de milliers de familles d’enfants autistes qui se battent depuis des années, avec de très faibles moyens, contre « Big Pharma » cette industrie souvent criminelle qui s’en tire toujours grâce à de considérables moyens financiers.
Quant à ceux qui prétendent que le vaccin est sorti blanchi de cette affaire, ils ignorent également ou font semblant d’ignorer que bien d’autres chercheurs ont pu établir un lien entre le ROR et l’autisme. C’est ce qui se passe en France, où nos instances de santé et nombre de médecins persistent à affirmer que certaines accusations portées contre le ROR n’étaient basées que sur des manipulations de données et des mensonges et que le « coupable » a été puni et condamné. Or ce sont les accusateurs de Wakefield qui sont des menteurs, la plupart par manque d’information, mais il reste inadmissible que certains médecins soient aussi ignorants et ne cherchent pas à découvrir des vérités savamment cachées par des pouvoirs corrompus et s’en fassent les complices. La vérité est sortie du puits, attendons qu’elle se répande pour voir comment réagissent les complices de ce scandale. Espérons que les auteurs seront très sévèrement condamnés.

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