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jeudi 9 août 2012

Agriculture et pesticides

Envoyé par Michel Tarrier


De quoi l'agriculture est-elle le nom ?

Le point sur le "i" du mot agricole, ou, de quoi l'agriculture est-elle le nom ?
Certainement pas d'écologie, même si les plus roublards des paysans, de leurs collectifs marchands et autres réseaux lobbyistes s'ingénient à nous le faire accroire par d'incessantes et tautologiques opérations séduction.
De quoi les agriculteurs sont-ils le nom ?
Assurément de tout pour leur rendement économique, mais certainement pas de respect pour la Nature et le consommateur.

Empoisonneurs empoisonnés, voici quelques aveux pathétiques de paysans kamikazes, malades repentis et qui nous parlent à cœur ouvert...
52 semaines cancérogènes MOINS UNE, quel cadeau !

Ces gens, cultivateurs, éleveurs, notoirement connus pour leur brutalité envers les animaux qu’ils exploitent sans vergogne et envoient froidement à l’abattoir, ont de toute évidence toujours été en relations consanguines avec les abominables filières bouchères, semencières, pétrochimiques et agrochimiques. C’est cyniquement qu’ils nous balancent de la viande aux antibiotiques, des fruits et légumes pesticidés. Ils ont bel et bien pacté avec le Crédit agricole et choisi un mode cultural absolument brutal, délétère et militarisé (substances toxiques, équipement, engins lourds…). Il y a belle lurette que leur mode de travail correspond davantage à une logique de mort qu’à un harmonieux rapport avec l’humus et le Vivant !
Et si ce mauvais choix leur retombe sur la gueule, c’est bien fait pour leur pomme car ils étaient au fait des dangers encourus. Par contre, comment leur pardonner de nous avoir pris pour des poires et de nous avoir sciemment contaminés pour s’enrichir ou tenter de le faire.
Tout professionnel doit faire face à ses responsabilités. C’est quoi cet éternel crédo de compassion, ces jérémiades pour un monde paysan sacralisé « parce qu’il nous nourrit » ? C’est bien parce qu’il nous nourrit et que nous en avons assez de manger de la merde qu’il n’y a aucune circonstance atténuante à faire intervenir !

Il n’y a pas un paysan sur cent qui respecte la nature et son travail.
Notre santé, le sol, les eaux, les plantes, les animaux, l’atmosphère, les écosystèmes, les paysages, la vie sauvage…, tout y passe dans leur jeu de massacre.
Cela fait plus de 50 ans que les travaux des champs ne riment plus avec développement durable, cela fait un demi-siècle que l'agriculture, soi-disant paysanne ou clairement productiviste, est foncièrement courtermiste.
Si le système les a poussés là où ils sont, c’est bel et bien qu’ils étaient partants. Bien mal acquis ne profite jamais, mais ce sont les autres qui trinquent !

Quel est le rapport d'un rural, d'un campagnard (de souche) à la Nature ? NUL dans l'immense majorité des cas !
Le rapport d'un exploitant, d'un producteur, d'un cultivateur, d'un éleveur, d'un maquignon, etc. , est un rapport de force, nous sommes d'accord ? À l'instar du proxénète à la femme qu'il fait travailler. La plupart des gens qui "vivent de la terre" ne la connaissent donc qu'à la façon dont le maquereau connaît celle dont il exige un rapport. Alors, comme le proxo n'est ni féministe, ni amoureux, ni même gynéco (!), le paysan n'est nullement agrologue (parfois vaguement agronome quand il abuse des intrants...), ni écologue et encore moins naturaliste. Compter sur les "braves gens du terroir" pour sauver les écosystèmes, ce serait comme espérer d'un bourreau le respect de sa victime. Vous me suivez ? On peut aller plus loin si vous le voulez, par exemple, le pédophile serait-il pédiatre, le dompteur de cirque zoologue ? Ne riez pas et réfléchissez un peu à ces ploucs qui élèvent des animaux en batterie, qui gavent des canards, qui exigent encore et toujours plus des sols... Liste interminables... Alors : merde aux valeurs symboliques et émotives de cette agriculture "qui nous nourrit" en nous tuant à petit feu et en saccageant tout ce qui l'entoure ! Le bonheur n’est plus dans le pré…, l'a-t-il jamais été ?

Directement responsables parce qu’irresponsables ;
Indirectement coupables parce que vendus ;
Toujours en connaissance de cause puisque l’agriculture est bien plus qu’un métier, c’est un mode de vie qu’on a dans les veines ;
Activement et volontaristes parce qu’anthropocentristes à l’excès ;
Passivement et par procuration parce qu’ils ont trop de gosses à nourrir ;
Piégés par faiblesse ou parties prenantes ;
Trop souvent atteints de tous les syndromes du cow-boy élu comme modèle ;
Attestant des pires manies de l’homme roi de la création, prédateur forcené des ressources et du Vivant ;
Chauvinistes bien de chez eux…
Remettant brutalement les étrangers, les femmes et les animaux à leurs places ;
Qu’ils soient culs-bénits, vignerons occitans néo-guevaristes ou d’une certaine confédération  altermondialiste ;
Au premier jour de la sacro sainte connerie, ils décidèrent de classer le Vivant entre utiles et inutiles, entre bons et nuisibles, entre ce qui rapporte et ce qui fait chier. On allait voir ce qu’on allait voir…
Ils cultivent de la pathologie vivante sur des sols qu’ils ont biologiquement assassinés.
Ils nous offrent des fruits qui contaminent la terre, jamais mûrs, ou qui pourrissent rien qu’à les regarder, des tomates au goût d’anchois, des carottes cubiques, des légumes transgéniques gorgés de pesticides.
Ils croisent la pêche avec le navet, le melon avec l’abricot…
Dans leurs enfers dessaisonnés, ils produisent des fraises mortelles, puantes et grosses comme des melons, et sur l’autoroute de Cavaillon des melons avec « déjà du jambon de Parme dedans ».
Ils ont l’art et la manière de faire mûrir au fuel des cerises en plein cœur de l’hiver.
Ils ont recouvert d’algues vertes les côtes bretonnes avec des usines toxiques de saucissons vivants.
Ils affaissent les nappes phréatiques, tarissent ou rendent impropres les sources.
Ils ont fait de nos terroirs des déserts agraires et abiotiques, des vignobles infects et pestilentiels, des horizons céréaliers aux halliers arasés, avec des printemps garantis silencieux.
Ils foutent des coups de pieds dans le ventre de leurs chiens et pense qu’un mètre carré de clapier c’est trop pour un petit lapin.
Ils veulent nous faire avaler, ingérer, digérer, excréter du kangourou, de l’autruche et tous nos chers rêves d’enfance.
Ils ont, de tous temps, harnaché sans pitié chevaux, bœufs, buffles, ânes, mules et chameaux pour leur faire tirer d’incommensurables charges en les rouant de coups.
Après des siècles de chaînes trop courtes, de pattes ligotées et de cages trop étroites, ils ont inventé l’élevage concentrationnaire où des animaux chosifiés et vendus d’avance ne voient plus jamais la lumière du jour.
Ils ont multiplié les poules à l’identique pour les faire pondre tout au long d’un jour sans nuit.
Ils soustraient le veau à la vache-maman pour s’approprier le lait maternel dont les dealers de l’agro-alimentaire font des doses de desserts-drogues vendus aux enfants.
Ils envoient sans état d’âme le cochonnet ou le tendre agneau à l’abattoir, font gonfler les dindes pour Noël et gavent sans pitié les canards et les oies dont le foie éclaté fait la qualité Fauchon.
Dans le tintamarre de foires festives pour idiots ébahis, ils exhibent des animaux monstres, mutants, somnambules, globèses, parfumés, coiffés, clonés et pétris d’antibiotiques.
Ils épandent, pulvérisent, éliminent, défrichent, débroussaillent, arrachent, scalpent, alignent, tondent et coupent sans répit.
Contre l’avis de leurs frères apiculteurs qui vivent du travail des abeilles, à la fois trop crédules et trop cupides, ils ont fusillées à coups d’imidaclopride tous les polinisateurs qui hantaient nos campagnes.
Ils labourent en profondeur, bouleversent les horizons du sol, compactent la terre, puis fauchent et moissonnent avec des tanks qui n’épargnent pas les nids d’oiseaux.
Ils ont déclaré la guerre aux plantes qui ne rapportent rien et qu’ils estiment mauvaises herbes désobéissantes.
Ils ne tolèrent ni haie, ni hallier, ni le moindre écoinçon de Nature vierge et non rentable.
Ils décapitent les fleurs ou les multiplient pour des Interflora, et firent passer de vie à trépas le bleuet, le coquelicot et toutes les fleurs ségétales.
Ils ne voient dans le bois que des stères, dans l’herbe que de la paille, dans la vache que des litres et dans le bœuf que des kilos.
Pour la plupart indifférents à l’opposition militante de trop rares dissidents, ils ne demandent qu’à ouvrir leurs champs au génie génétique dont l’infâme inventeur de l’Agent orange se fait l’humaniste pourvoyeur.
Ils nient les saisons et cultivent maintenant hors-sol et hors raison.
Après avoir pestiféré les plus beaux fruits de la terre nourricière, ils se déguisent en paysans d’antan pour nous, contre le droit de tout un chacun à une nourriture saine, le coup du bio à prix privilège des beaux quartiers.
Ils confondent non innocemment éthique avec étiquette.
Confortés par le fait qu’avant eux les poules avaient des dents, c’est pour un tout prochain Salon de l’agriculture qu’ils nous promettent un œuf carré ne contenant que du jaune.
Après avoir donné naissance au poulet sans plumes, à l’agneau à corps de veau, et cautionné la vache fistulée, démiurges jusqu’aux ongles, le septième jour ils se reposeront peut-être…
En un mot comme en cent, ils rendent l’avenir improbable.

Et, cerise sur le gâteau, ultime pantalonnade, escroquerie grotesque, ils voudraient nous convaincre que des sols désormais bourrés d'un cocktail de 100.000 molécules chimiques, irréversibles et irrattrapables, parfois mitoyens de cultures transgéniques où succombe la moindre abeille, peuvent produire ce qu'ils nomment du bio et qui n'est, en aucun cas, le naturel d'antan. 5 fruits et légumes par jour comme remède anticancérogène : c'est plutôt la dose mortelle ! Le cancer sera la moisson du futur.

Alors, bon appétit / bonne chance !

Sur le même thème et sur Agoravox (pour fertiliser les esprits retors !) :

Dénonçons les agriculteurs voyous  !
Un nouveau groupe d’intervention radicale pour une cause commune :


L’AGROTERRORISME DANS NOS ASSIETTES
Michel Tarrier, 256 pages, Éditions LME
De nouveau en stock près 15 jours de rupture !
À lire devant votre salade niçoise empoisonnée !
À relire en mangeant 5 fruits et légumes pestiférés par jour !