Ce blog ne représentequ'une infime partie du site génétal de la DÉMOSOPHIE

mercredi 17 décembre 2014

Ne ratez pas le PLUS BEAU cadeau de Noël!

A cette période de l'année, il faut trouver des idées de cadeaux, ce n'est pas toujours facile, alors en voici une très simple, qui sera sans doute l'un des plus beau cadeau que vous pouvez faire, à vos enfants et aux miens.

En n'offrant RIEN qui contienne du plastique, voici le cadeau que vous leur faîtes:



SINON, VOICI CE QUE VOUS LEUR LAISSEREZ:


 

Nous avons créé le SEPTIÈME CONTINENT, cela suffit! 

Ne faisons pas de toute la planète un unique continent de plastique!

PEUT-ON ATTENDRE 2017?



Aujourd’hui, les médias tentent de nous conditionner à espérer les prochaines élections de 2017. Ils font tout un battage des élections récentes (négligeant au passage de souligner l'absence d'intérêt qu'elles ont suscité), et nous offrent même le grand retour de Sarkozy pour captiver notre attention et focaliser notre intérêt sur ce qui se passera en 2017!

Ce Sarkozy dont le règne a été l’une des pires catastrophes de notre pays : cela a commencé par une affaire particulièrement sale d'enfants enlevés au Tchad, (affaire vite embrouillée comme il se doit). Puis c'est l'affaire de Côte d'Ivoire où sa responsabilité est clairement démontrée. Les massacres de popupations civiles en Lybie, c'est encore lui. La perte de notre armée française remise entre les mains américaine de l’OTAN, c’est toujours lui. Le décret autorisant la police à tirer à balles réelles sur des manifestants…   et il faudrait aussi parler des escroqueries à l’intérieur de son parti, des 50 millions perçus de Khadafi, de l’affaire l’Oréal, etc. etc. Celui que les Français considèrent clairement comme une vile crapule est maintenant remis sans aucune honte sur la sellette par nos médias!!! Pourquoi?

Parce que tout est bon pour que les Français soient distraits et se préoccupent des futures élections ! Il ne faudrait surtout pas qu'ils suivent la véritable actualité!
Car pendant qu'ils attendent éternellement le "changement" que promettent à chaque fois les élections, les dirigeants actuels bradent les biens de notre pays , imposent des régionalisations qui vont démanteler la France en petites régions européennes, préparent en secret les accords TISA qui remettront nos institutions nationales entre les mains des rapaces qui pillent déjà notre pays, et sont sur le point d’accorder le Traité Transatlantique à ces mêmes compagnies privées… tandis qu'ils soutiennent les USA dans leur tentative de déclencher une guerre mondiale par l'attaque de la Russie!

Nos médias non seulement nous manipulent, mais nous mentent effrontément sur la situation réelle: la tentative de déclencher une guerre mondiale est connue de tous les services secrets de la planète, de nos diplomates... et aussi bien des russes que des chinois qui n'ont d'autre choix que de s'y préparer!!!

L'attaque est en cours



Ces deux vidéos affirment (en langage diplomatique) l'obligation de guerre mondiale à laquelle conduisent les américains et leurs vassaux, principalement la France et l'Angleterre .

Peut-on demander au peuple français s'il est prêt à une guerre contre une coalition Russo-Chinoise?




Nous ne sommes pas si stupides pour ne pas nous rendre compte de cette manipulation, comme du silence des médias à propos d’une dissidence qui ne cesse de croître et qui, si elle était unie, représenterait déjà le plus grand parti de France. 

Nous sommes la vraie majorité, celle qui doit aujourd'hui se taire et se soumettre, mais qui sait qu’attendre 2017 lui serait fatal !

ET QUI N'ATTENDRA PAS!



Eric Fiorile depuis la Savoie

lundi 24 novembre 2014

SURVEILLANCE GÉNÉRALISÉE

Un article de "Le dormeur doit s'éveiller"

LE PSYCHO-POUVOIR Acte II : la géolocalisation, et la surveillance généralisée des individus vient d'être voté...



DANS TOUS NOS ACTES DE LA VIE QUOTIDIENNE A DOMICILE, ET DEPLACEMENTS A L'EXTERIEUR, L'ETAT SE DONNE LE CADRE D'UNE LOI POUR NOUS GEOLOCALISER , NOUS SURVEILLER, NOUS ESPIONNER... RECUEILLIR NOS DONNEES... PREVENTIVEMENT.

C'est fait... Un nouveau pas décisif vient d'être franchi vers la réalité d'un état sécuritaire. Subtilement les dispositions de la loi votée ce mardi 11 février 2014 permettront à titre préventif, donc sans qu'ils en soient avertis, la géolocalisation la surveillance, l'espionnage de tous les individus.
Et ceci pendant au moins 15 jours sans l'intervention d'un juge des libertés.

Réfléchissez bien en lisant bien tout ceci... Reliez les éléments entre eux.
Parcourez si ce n'est pas déjà le cas mon dossier à la fin des notes, sur d'autres outils et possibilités d'atteintes existantes.

Je défie quiconque d'objectif et d'attentif à ses libertés individuelles, de ne pas prendre la mesure de ce qui se met en place.

Le Dormeur doit s'éveiller



Préambule...

Dans un arrêt du 22 octobre dernier, la Cour de Cassation avait estimé que l’utilisation de données d’un téléphone portable, même pour retracer l’itinéraire d’une personne préparant des actes terroristes ou suspectée d’un trafic de stupéfiants, ne pouvait se faire que sur décision du juge car cette géolocalisation constituait « une ingérence dans la vie privée dont la gravité nécessite qu’elle soit exécutée sous le contrôle d’un juge. »

En conséquence, cette décision avait suspendu toutes les procédures de géolocalisation en temps réel dans le cadre d’enquêtes préliminaires ou de flagrance qui étaient en cours


Les enquêtes préliminaires représentent près de 90 % des procédures.

Les syndicats de policiers critiquaient depuis cette décision. Certains responsables de la PJ (Police Judiciaire) affirmaient même que cette décision s’inscrivait dans une démarche de « dépossession » des moyens d’enquête. L’un d’eux avait  déclaré : « On a l'impression que désormais chaque acte d'enquête doit être soumis à l'approbation d'un juge. On écarte de plus en plus le travail d'initiative du policier »

Les enquêtes préliminaires représentent près de 90 % des procédures... Les magistrats sont aussi concernés et certains désapprouvaient ce choix de la justice française : selon l’arrêt de la Cour de cassation, les juges doivent supprimer de leur dossier les actes d’enquête liés à la géolocalisation.

La Chancellerie avait ainsi mis en place une ligne téléphonique spéciale pour résoudre les problèmes au cas par cas.

Le 13 novembre dernier, le président de la Commission des lois de l’Assemblée nationale, Jean-Jacques Urvoas, avait reçu différents syndicats de policiers et s’était engagé à trouver une solution législative à la «paralysie des investigations sur des affaires judiciaires d’importance».

La voie de sortie allait donc probablement passer par la Loi de Programmation Militaire, en cours d’examen par les parlementaires.


                                      LES PERIPETIES LEGISLATIVES...

Pour répondre à cette situation, la Garde des Sceaux, Christiane Taubira, a présenté un projet de loi en conseil des ministres le 23 décembre dernier. Ce texte permettrait la géolocalisation pour un crime ou un délit puni d’au moins trois ans d’emprisonnement.

Dans le cadre d’une enquête préliminaire (sous le contrôle du parquet seulement), la loi proposée prévoyait que cette mesure devait être autorisée par une décision écrite du procureur pour une durée de quinze jours, qui pourra être prolongée pour une durée d’un mois renouvelable.

Et en cas de « risque d’atteinte grave aux personnes ou aux biens », le juge allait même pouvoir délivrer cette autorisation « par tous moyens » (donc de vive voix, par téléphone par exemple), tout en s’engageant à fournir cette autorisation par écrit sous quarante-huit heures.


A) LE PASSAGE AU SENAT...

Le Sénat avait encadré de manière plus « serrée » les pratiques de géolocalisation autorisées par des amendements adoptés le 21 janviers dernier : il rejoignait l’avis de la CNIL concernant le délai des mesures, en se prononçant pour 8 jours et non 15 jours comme le prévoyait le projet de loi.


Le projet de loi relatif à la géolocalisation a été adopté hier au Sénat. La discussion s'inscrivait dans une procédure d'urgence après l'arrêt de la Cour de Cassation du 22 octobre qui interdit l'usage de la géolocalisation en temps réel des personnes soupçonnées de délits dans le cadre d'une simple enquête préliminaire de police.

Or cette pratique est devenue courante dans les commissariats en lien avec les opérateurs.

Afin de mettre la loi française en conformité avec la convention européenne des Droits de l'Homme, la Cour de Cassation exige que ce type d'enquête soit placée sous l'autorité d'un juge.




La géolocalisation par téléphone portable, de 1 000 à 3 000 téléphones portables en 2009, atteint 20 000 actes en 2013...

Christiane Taubira, garde des sceaux, ministre de la Justice, a précisé aux sénateurs  que « la géolocalisation est une technique utilisée par la police, la gendarmerie ou les douanes dans le cadre d'une enquête pénale ainsi que pour la recherche d'un mineur, d'un majeur incapable ou d'un majeur dont la disparition paraît inquiétante.

Elle a recours soit aux téléphones portables, soit à des balises posées sur un véhicule. Cette technique a connu des développements très rapides : la géolocalisation par balise a crû de 25 % entre 2011 et 2012, passant de 4 600 balises à 5 500. La géolocalisation par téléphone portable, de 1 000 à 3 000 téléphones portables en 2009, atteint 20 000 actes en 2013 pour un coût de 10 millions. »


Tous les objets connectés sont susceptibles d'être suivis à la trace (pas seulement les véhicules ou les téléphones mobiles).

L'amendement restreignant le périmètre des objets connectés concernés - demandé notamment par l'ASIC (Association des Sites Internet Communautaires) qui voulait que l'on se limite aux véhicules - a donc été rejeté.

La modification la plus importante apportée par les sénateurs se situe au niveau de la durée de l'enquête par géolocalisation avant intervention du juge. Ce ne sera pas 15 jours mais seulement 8.

Les sénateurs estiment que ce délai de 8 jours est un bon équilibre : compatible avec le droit européen tout en étant la durée minimale pour l'enquête préliminaire.


Tous les groupes politiques du sénat, sauf les écologistes, d'accord avec ce texte.

Le texte ainsi amendé est voté par tous les groupes politiques du Sénat sauf les écologistes va maintenant être débattu à l'Assemblée nationale.


B) RETOUR A L'ASSEMBLEE NATIONALE...

L’Assemblée nationale vient donc d’adopter, ce mardi 11 février 2014, un projet de loi, en urgence, dans le cadre d’une procédure accélérée prévues par l’article 45 de la Constitution.


L'avis de la CNIL n'a pas été pris en compte.

L'avis de la Commission nationale de l’Informatique et des libertés saisie le 5 décembre, lors de la préparation du projet de loi n'a pas été retenu. La CNIL avait ainsi rendu son avis par une délibération du 19 décembre 2013.

Elle indiquait, notamment, que les dispositifs de géolocalisation devaient présenter les mêmes garanties en matière de contrôle et de protection des libertés individuelles que celles applicables aux interceptions de communications.
D’autre part, l’autorisation du magistrat de procéder à une mesure de géolocalisation devrait être motivée objet par objet, selon l’avis de la CNIL.

Elle aurait aussi souhaité que la durée autorisée soit de 8 jours, plutôt que 15, afin de correspondre à la « durée de flagrance », prévue par le Code de procédure pénale.

Elle demandait enfin, dans son avis de décembre, que des mesures dédiées soient appliquées pour « protéger certaines professions exposées par leur activité ou par le secret des sources »

Et que les délits d’atteintes aux biens concernés pouvant ouvrir des mesures de géolocalisation soient ceux qui sont punis d’au moins 5 ans de prion et non de 3 ans .


C) EPILOGUE...

Le projet de loi a donc finalement été adopté ce mardi, en une seule lecture, par l’Assemblée nationale sans prendre en compte la plupart des points soulevés par la CNIL, ni ceux du Sénat.

Le texte ainsi élaboré par l'Assemblée Nationale - et voté par une toute petite poignée de députés - prévoit donc que tout type d'objet pourra être géolocalisé, sans se limiter aux téléphones ou aux dispositifs techniques particuliers mis en place par les policiers.

Montre, vétement, smartphones, tablette, lunettes de réalité augmentées, bref tout objet géolocalisable à capacité connective...

La chancellerie veut par ce biais se donner les moyens de suivre un suspect à la trace en utilisant n'importe quel objet connecté en sa possession (montre, vêtement, lunettes de réalité augmenté...), sans se limiter à ceux que l'on connaît aujourd'hui.

La ministre de la justice Christiane Taubira a ainsi fait repousser un amendement qui proposait de fixer par décret la liste des objets géolocalisables.

Alors que le texte issu du Sénat limitait les cas de géolocalisation aux suspects de crimes et délits punis d'au moins 5 ans d'emprisonnement, et à quelques autres cas très restrictifs (évasion d'un détenu, menaces de mort...), l'Assemblée a retenu, contre l'avis de Christiane Taubira, (voir notes) un texte beaucoup plus laxiste.




Tous les suspects de délits punis de 3 ans ou plus pourront être géolocalisés en temps réel, ce qui représente une majorité des cas prévus par le code pénal.

Et ce, car il faut tout de même le souligner, malgré les avertissements de la ministre de la Justice, qui craint une sanction de la Cour Européenne des Droits de l'Homme..

Les députés ont préféré un champ très large d'infractions concernées, qui englobera y compris les simples vols sans violences. Ils ont ainsi rejeté l'amendement présenté par le gouvernement, plus fidèle au vote du Sénat.


Tout pouvoir au parquet, ou en cas d'urgence à l'officier de police, sans le juge dans les 15 premiers jours...

Par ailleurs, alors que la cour de cassation avait exigé que la géolocalisation soit faite "sous le contrôle de l’autorité judiciaire, ce que n’est pas le Parquet, qui n’est pas indépendant", le Gouvernement a maintenu la place du procureur de la République dans le dispositif, en contestant son manque d'indépendance.

Il pourra donner l'autorisation préalable, et le juge du parquet n'interviendra qu'au bout de 15 jours pour contrôler la proportionnalité du dispositif. Le Sénat, dont la rédaction a aussi reçu l'appui de la CNIL, avait prévu un délai maximum de 8 jours.


En cas d'urgence, un officier de police judiciaire pourra décider de son propre chef de géolocaliser un suspect.

Il devra alors obtenir la confirmation du procureur au bout de 24 heures, et non 12 heures comme c'était initialement prévu.


D) La suite...

Le texte devra désormais être négocié en commission mixte paritaire, réunissant sénateurs et députés, avant d'être définitivement adopté.

Et Christine Taubira conclut : "ce texte répond aux trois objectifs de l’exécutif français :  respecter les libertés individuelles, assurer l’efficacité des enquêtes et garantir la sécurité des procédures."


La théorie du bris de glace...

Un médecin urgentiste doit d’abord sauver la vie de ses patients. L’obliger à demander le consentement d’un malade en danger vital pour accéder, préalablement, à son dossier médical est une aberration totale si celui-ci ne peut plus s’exprimer.

La vie a plus de valeur que la confidentialité de données médicales. Un mort dont on ignore la maladie ne ressuscite pas dans la foulée.Le corps médical a donc, à juste titre, introduit un mode de consultation dit « bris de glace ». Lorsque l’urgentiste le juge nécessaire, il accède, sans autorisation aux données dont il a besoin.

L’activation du mode « bris de glace » active, ensuite, a posteriori, un processus de contrôle du corps médical. En cas d’abus, le professionnel peut être condamné et même évincé.

A minima cette approche à postériori aurait pu être inclus dans le texte...
Ce n'est pas le cas.


                     .../...


Tout ceci induit différentes choses gravissimes... Une liste ?

- Les opérateurs seront tenus de laisser à disposition en permanence cette possibilité de connexion de géolocalisation et de surveillance...

- TOUS Les outils et logiciels qui permettent de masquer la géolocalisation vont devenir de facto ILLEGAUX...

- TOUS les appareils et objets à possibilité de connexion wifi et Internet, via puces ou éléments radio, seront conçus pour être géolocalisables par les autorités... Véhicules compris.

- Tous les comportements et actes NORMAUX concernés par le champ d'éventuels délits à venir  vers  ces emprisonnements de 3 ans minimum, pourront donc être espionnés PREVENTIVEMENT...

Lieux de vols à l'étalage potentiels, donc magasins, grandes surfaces, etc...

REGROUPEMENT DE POPULATION : marchés, meetings politiques, manifestations.
Activités sur le WEB, déplacements en voiture... Mais aussi tous les lieux publics administratifs, les lieux "sensibles" banques, etc...

SUR LES RESEAUX SOCIAUX mise à disposition en permanence vers les autorités de vos données privées, conversations, échanges de fichiers, listes d'amis, groupes privés, etc... Au motif préventif officiel de hacking, d'activités terroristes ou militantes sensibles.

Idem sur les sites commerciaux d'achats, où vous entrez mot de passe, adresse mail personnelle, données bancaires...

Bref, tous les lieux ou des actes délictueux conduisant à des peines minimum de 3 ans, peuvent potentiellement être commis.

CE QUI VEUT DIRE AUSSI CHEZ VOUS...

Et les "outils" sont déjà en place avec le wifi de vos appareils à domicile, qui peuvent vous surveiller, et enregistrer les données de vos ordinateurs, Ceci WIFI et ordinateur officiellement éteint...

Repérer le nombre de personnes présentes dans la pièce, via les caméras de vos portables...

Vous surveiller du ciel via les drones qui arrivent au-dessus de nos têtes dans toute l'Europe et en France dès 2016. Qui à 30 km de distance du ciel pourront écouter vos communications, scanner le contenu de vos disques durs, surveiller votre activité WEB...

La question devient donc, quand on sait qu'une démocratie représentative, puisque c'est officiellement notre système, c'est normalement des lois votés par des élus censés être conformes aux voeux des citoyens...

Qu'est donc ceci à votre avis ?


Dans ce théâtre de notre servitude annoncée, voici donc l'acte 2 de la mise en place de ce Psycho-pouvoir où définitivement...

Les hommes, doivent se concevoir dans l’espace public surveillé...
Comme partie d’une masse présumée suspecte.


Le Dormeur doit s'éveiller

Nous sommes la multitude... Dans l'ignorance.
Pa le Savoir... Nous serons LEGION






NOTES

A) L'arrêté de la cour de cassation du 22 octobre 2013
http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&idTexte=JURITEXT000028116556&fastReqId=382170565&fastPos=1

La grogne des syndicats de police et de certains magistrats à la suite de cet arrêté
http://www.linformaticien.com/actualites/id/31038/police-judiciaire-l-interdiction-de-geolocalisation-va-t-elle-etre-appliquee-strictement.aspx

B) SENAT

Le détail de la discussion sénatoriale
http://www.senat.fr/cra/s20140120/s20140120_5.html#par_280

Un résumé sur cet aspect..."Le Sénat adopte la loi sur la géolocalisation des suspects"
http://www.linformaticien.com/actualites/id/31761/le-senat-adopte-la-loi-sur-la-geolocalisation-des-suspects.aspx

C) Compte rendu du débat à l'assemblée nationale
http://www.assemblee-nationale.fr/14/cri/2013-2014/20140165.asp

D) Autres sources des extraits, articles et débats sur ce sujet...

Géolocalisation policière : l'Assemblée adopte un texte plus laxiste
http://www.numerama.com/magazine/28378-geolocalisation-policiere-l-assemblee-adopte-un-texte-plus-laxiste.html

Christiane Taubira piétine l'avis de la CNIL sur la géolocalisation. (Mais n'a pas réussi à convaincre sa majorité sur la limite de l'élargissement aux délits punis de 5 ans d'emprisonnement)
http://www.numerama.com/magazine/28383-christiane-taubira-pietine-l-avis-de-la-cnil-sur-la-geolocalisation.html

L’article 13 de la Loi de Programmation Militaire : géolocalisation, débat de spécialistes ou de société ?
http://www.linformaticien.com/actualites/id/31341/l-article-13-de-la-loi-de-programmation-militaire-geolocalisation-debat-de-specialistes-ou-de-societe.aspx

Le Sénat laissera-t-il passer "la dictature numérique" ?
http://www.linformaticien.com/actualites/id/31315/le-senat-laissera-t-il-passer-la-dictature-numerique.aspx

E) Les moyens de surveillance, d'espionnage de recueils des donnés via wifi, Internet, caméras wEB, éléments constructeurs, drones, etc...

L'Album qui renvoie vers des photos, articles : "Big Brother is watching you"
https://www.facebook.com/media/set/?set=a.497520946934803.113312.201604039859830&type=3

Et plus particulièrement dans cet album, 2 articles photos, au coeur de notre sujet :
LICENCE ACCORDEE... CAMERA ESPION CHEZ VOUS POUR VOUS COMPTER. LOGICIEL DE RECONNAISSANCE FACIALE INCLUS ?
https://www.facebook.com/Le.Dormeur.doit.s.eveiller/photos/a.497520946934803.113312.201604039859830/497532986933599/?type=3&src=https%3A%2F%2Ffbcdn-sphotos-c-a.akamaihd.net%2Fhphotos-ak-ash2%2Ft1%2F184898_497532986933599_2001651386_n.png&size=500%2C338&fbid=497532986933599 

NOM DE CODE QUANTUM...
TECHNOLOGIE NSA PRE-INSTALLEE EN USINE DANS CERTAINES MARQUES D'ORDINATEURS VENDUS DANS LE MONDE ENTIER DEPUIS 2008. QUI PERMET DE SCANNER CES ORDINATEURS ETEINTS (WIFI COMPRIS) ET NON CONNECTES AU WEB A 30 KM DE DISTANCE. QU'EN EST-IL DU VOTRE ?
https://www.facebook.com/Le.Dormeur.doit.s.eveiller/photos/a.497520946934803.113312.201604039859830/701065006580395/?type=3&src=https%3A%2F%2Fscontent-a-fra.xx.fbcdn.net%2Fhphotos-frc3%2Fv%2Ft1%2F1489146_701065006580395_1017804438_n.jpg%3Foh%3D9ec6e767e569b792c2abc9dc45b10f9a%26oe%3D537F14EE&size=595%2C842&fbid=701065006580395


ET...

LE PSYCHO-POUVOIR Acte I
https://www.facebook.com/notes/le-dormeur-doit-s%C3%A9veiller/de-pr%C3%BCm-%C3%A0-indect-le-contr%C3%B4le-de-la-perception-le-psycho-pouvoir/530794890274075







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samedi 8 novembre 2014

POUTINE

Comme chacun peut le constater en écoutant son récent discours, Poutine met en garde contre le chaos mondial comme il est décrit dans mes ouvrages. Si nous parvenons à libérer notre pays des politiciens, nous n'aurons aucun intérêt à continuer de jouer les vassaux des USA, en revanche nous aurons tout intérêt à nous rapprocher du monde libre, dont la Russie.
Le discours est long, mais il ne dit que l'essentiel et toujours clairement!



Par Dmitry ORLOV ()
Ces derniers jours, les médias ont tout fait pour ignorer ou déformer le sens du discours du président russe au Club de Valdaï réuni à Sotchi. Quoi que vous pensiez de Poutine, c’est probablement le discours politique le plus important depuis celui de Churchill, intitulé Rideau de fer, du 5 mars 1946.
Dans son discours, Poutine a brusquement changé les règles du jeu. Auparavant, le jeu de la politique internationale se pratiquait comme suit : les politiciens faisaient des déclarations publiques dans l’optique de préserver la fiction agréable de la souveraineté nationale, mais ce n’était que de l’esbroufe et n’avait rien à voir avec la vraie nature de la politique internationale ; en sous-main, ils étaient engagés dans des négociations secrètes dans les antichambres, et c’est là que les vrais accords étaient forgés. Auparavant, Poutine a tenté de jouer ce jeu, pensant seulement que la Russie serait traitée comme une égale. Ces espoirs ont toutefois été anéantis et, à cette , il a déclaré que la partie était finie, violant explicitement le tabou occidental en s’adressant directement au peuple, par-dessus la tête des clans élitistes et des leaders politiques.
Un blogueur russe a résumé les points les plus importants du discours de Poutine :
1 - La Russie a fini de jouer et ne perdra plus son temps dans des négociations d’antichambre ne portant que sur des questions triviales. Toutefois, la Russie est prête pour des conversations et des accords sérieux s’ils conduisent à la sécurité collective, reposent sur l’équité et tiennent compte des intérêts de chacune des parties.
2 – Tous les systèmes mondiaux de sécurité collective sont aujourd’hui en ruines. Il n’existe plus du tout de garantie internationale de sécurité. L’entité qui a détruit tout cela porte un nom : les États-Unis d’Amérique.1509303_10152591485643863_3506366308410292448_n-300x288
3 – Les bâtisseurs du Nouvel Ordre Mondial ont échoué, ils ont bâti un château de sable. Qu’un nouvel ordre mondial de quelque nature que ce soit doive être bâti ou pas ne relève pas de la décision de la seule Russie, mais c’est une décision qui ne sera pas prise sans elle.
4 – La Russie préconise une approche prudente des innovations dans l’ordre social, mais elle n’est pas opposée à ce qu’on les examine et que l’on en discute afin de déterminer si certaines d’entre elles se justifient.
5 - La Russie n’a pas l’intention d’aller pêcher dans les eaux troubles résultant de l’expansion constante de l’ « empire du  » de l’Amérique. Elle n’a aucun intérêt à bâtir un nouvel empire à elle (ce n’est pas nécessaire : la Russie doit d’abord s’attacher à développer son propre territoire, qui est déjà très vaste). La Russie ne souhaite pas non plus jouer le rôle de sauveur du monde comme elle a pu le faire dans le passé.
6 - La Russie ne tentera pas de refaçonner le monde à son image, mais elle ne laissera pas non plus les autres la refaçonner à leur propre image. La Russie ne s’exclura pas du monde, mais quiconque tentera de l’en exclure devra s’attendre à un retour de bâton.364229_Russia-missiles-300x168
7 - La Russie ne tient pas à ce que le chaos se répande, elle ne veut pas la et n’a aucune intention d’en déclencher une. Cependant, aujourd’hui la Russie considère l’éclatement d’une guerre mondiale comme presque inévitable, elle y est préparée et continue de s’y préparer. La Russie ne veut pas la guerre, mais elle ne la craint pas.
8 - La Russie n’a pas l’intention de repousser activement ceux qui tentent encore de bâtir leur Nouvel Ordre Mondial, du moins tant qu’ils n’empiètent pas sur ses intérêts vitaux. La Russie préférerait se tenir à l’écart et les regarder se goinfrer autant qu’ils le peuvent. Cependant, ceux qui tenteront d’entraîner la Russie dans ce processus sans tenir compte de ses intérêts apprendront ce que souffrir signifie vraiment.
9 - Dans la politique étrangère et, à plus forte raison, dans la politique intérieure de la Russie, le pouvoir ne reposera pas sur les épaules des élites et leurs tractations d’antichambre, mais sur la volonté du peuple.
À ces neuf points, j’aimerais en ajouter un dixième :
10 - Il reste une chance de bâtir un nouvel ordre mondial sans déclencher un conflit planétaire. Ce nouvel ordre mondial doit nécessairement inclure les États-Unis, mais uniquement aux mêmes conditions que les autres: dans le respect du droit et des accords internationaux ; en s’interdisant toute action unilatérale ; dans le respect complet de la souveraineté des autres nations.
Pour résumer : fini de jouer. Allez, les , rangez vos jouets. L’heure est venue pour les adultes de prendre des décisions. La Russie est prête. Le monde aussi ?
Source :

TISA, le commencement de la dictature absolue.

LES FAMILLES LES PLUS RICHES DES 50 PAYS DU CLUB BILDERBERG PRÉPARENT EN SECRET L'ACQUISITION DE TOUS LES SERVICES PUBLICS DE LEURS PAYS
(Non seulement les ressources comme l'eau, l'électricité, etc. mais aussi éducation nationale, police, gendarmerie, justice, Santé, communications, transports, etc.)

« TISA », ces négociations commerciales secrètes qui visent à accélérer privatisations et dérégulations...
TISA est un accord commercial dont personne ne parle, négocié dans l’opacité la plus totale.
50 pays, parmi les plus fervents défenseurs de la libéralisation, ont négocié en secret, de l’ouverture du « marché des services » à la concurrence internationale : Éducation, santé, transports, télécommunications, services financiers... Tout est sur la table des négociations. 
Sans que les citoyens ou parlementaires aient leur mot à dire. Les négociateurs – soumis aux fortes pressions des lobbys – étaient à Genève en juin 2014 pour le 7ème round de ces pourparlers internationaux, qui commençaient déjà à avoir de graves répercussions, et de toute évidence, depuis, cela menace les services publics et les tentatives de régulation du secteur financier. 
Cela, enfin a des répercussions dans presque toutes les sphères de la société : la sécurité nationale, les médias, les droits, les infrastructures, les institutions, la culture, le patrimoine, l’enseignement, les soins médicaux, la sécurité d’emploi, la taxation, l’inflation, l’environnement… etc…
Entre autre, ce pourrait être la fin des services publics, de l’eau, de l’éducation, ou de la santé ; la fin de toute volonté de réguler les marchés financiers ou de protéger les données des citoyens. Bref, une entrave encore jamais vue à l’exercice de la démocratie et au fonctionnement des politiques publiques.
L’Accord sur le commerce des services (ACS) ou « Trade in Services Agreement » (« TISA ») est actuellement en cours de processus entre une cinquantaine de pays [1], dont ceux de l’Union européenne. Il a été lancé par les États-Unis et proposé à des pays membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), baptisé le groupe des « Vrais Bons Amis » (the « Really Good Friends »).
Décisions prises en catimini…
Ces négociations se sont déroulées hors du cadre de l’OMC, avec beaucoup de discrétion, avec les pays les plus partisans de la "libéralisation des services", contrariés par l’impasse des négociations de Doha lancées en 2001 [2].
Ces pays représentent plus de deux tiers du commerce mondial des services. De nombreux domaines sont concernés : éducation, transports, poste et télécommunications, services de comptabilité et d’audit, ingénierie et logistique, santé, assurance, nouvelles technologies et transfert de données, recherche, banque et services financiers... Objectif : ouvrir encore davantage les services à la concurrence internationale et empêcher toute intervention publique.
« Ces négociations sont l’opportunité la plus prometteuse en deux décennies pour promouvoir le commerce des services à l’échelle internationale », s’enthousiasme le lobby de l’industrie des services aux États-Unis. 
La Coalition internationale des industries de service (GSC), dont fait partie le Medef, est encore plus explicite : cet accord a été conçu « pour apaiser la frustration des entreprises, en raison de l’impasse du Cycle de Doha en matière de services », écrit-elle [3].
Interdire toute intervention des États...
« Il s’agit d’une tentative d’insidieusement et secrètement étendre les aspects les plus néfastes de l’infâme accord AGCS qui a suscité dans le passé des protestations mondiales », répond Rosa Pavanelli, secrétaire générale de l’Internationale des services publics (ISP). Selon cette organisation, qui fédère les syndicats du secteur et représente 20 millions de travailleurs, l’ACS limiterait la capacité des gouvernements à légiférer dans certains domaines, comme la sécurité des travailleurs, l’environnement ou la protection des consommateurs.
« L’ACS s’inscrit dans cette nouvelle vague inquiétante d’accords commerciaux et d’investissement, reposant sur des pouvoirs juridiquement contraignants qui institutionnalisent les droits des investisseurs et interdisent toute intervention des États dans un large éventail de secteurs indirectement liés au commerce », décrit l’organisation internationale dans un rapport détaillé.
Plusieurs aspects de l’accord sont vivement critiqués par les organisations syndicales et non-gouvernementales. En premier lieu, tout secteur qui n’est pas explicitement exclu, protégé par chaque pays, pourrait être concerné par l’accord.
Avec tous les dangers que cela comporte, ces accords ouvrent, notamment, la porte à un afflux d’entreprises privées dans le secteur éducatif, (alerte la fédération internationale des syndicats d’enseignants). Une clause de statu quo viendrait figer les niveaux actuels de libéralisation des services dans chaque pays, rendant impossible toute remunicipalisation des services de l’eau par exemple, ou compliquant la création ou le rétablissement de monopoles publics dans des domaines actuellement ouverts à la concurrence [4].
Autre principe : la "clause à effet de cliquet" (sic), qui viendrait figer toute future libéralisation d’un service donné. Une partie de l’assurance chômage est privatisée, comme au Royaume-Uni ? La retraite est démantelée au profit de fonds de pension ? Impossible de revenir en arrière !
Une atteinte aux libertés démocratiques fondamentales, dénonce la fédération syndicale internationale, qui voit dans ce futur accord un moyen de « rendre pérenne et irréversible un système de privatisations pour toutes les générations à venir ».
Des gouvernements complètement liés par les décisions de leurs prédécesseurs : voilà qui porterait gravement atteinte au fonctionnement des démocraties !
Verrouiller les privatizations...
Autre problème : l’accord pourrait imposer aux autorités publiques une "obligation de neutralité économique" entre prestataires de services publics et privés, dénonce l’ISP. En clair, tout soutien financier apporté aux services publics devrait être ouvert au secteur privé.
« Si dans un domaine, des services privés existent à côté des services publics (par exemple hôpitaux, écoles), les deux auraient droit aux mêmes subventions, au nom de la "concurrence libre et non faussée" », explique le collectif Stop-Tisa.
« Ainsi, par exemple, une université américaine pourrait s’établir en Suisse demandant un financement à la hauteur des universités publiques, aux frais du contribuable. »
Un État qui subventionne la construction d’un hôpital public devra-t-il bientôt financer également une clinique privée dans les environs ? Autant de critiques reprises dans un document de la Commission européenne, qui fait la synthèse d’une consultation sur le sujet auprès des "décideurs" et "ONG".
Les négociations ont débuté en février 2012 et devraient se terminer en 2015. Les négociateurs des pays concernés se réunissent régulièrement à Genève, sous la conduite des États-Unis et de l’Australie [5].
En juin 2013, un communiqué lapidaire annonçait déjà que « les membres de l’OMC explorant de nouvelles approches visant à faire progresser la libéralisation du commerce des services sont satisfaits des progrès des discussions sur un accord sur le commerce des services (Tisa) ». Ils invitent les autres pays membres de l’OMC qui partagent ces objectifs à les rejoindre.
La Chine, soutenue par la Commission européenne, a demandé à participer aux négociations. Ses divergences avec les États-Unis sur d’autres accords commerciaux ne lui ont pas permis d’être admise pour le moment à la table des discussions.
Des négociations très secrètes...
En novembre 2013, les participants ont estimé que l’accord était suffisamment « mûr » et ont lancé l’étape "d’échange d’offres initiales" : chaque pays doit préciser les secteurs qu’il souhaite inclure dans l’accord, et les modalités qu’il propose concernant "l’ouverture" à la concurrence internationale de ces secteurs, selon un cadre pré-déterminé par l’accord.
Début 2014, la plupart des pays ont échangé ces propositions, qui sont la base des discussions en cours. Certains comme la Suisse ou la Norvège les ont rendues publiques [6], d’autres pays semblent peu enclins à les diffuser auprès de leurs citoyens.
On ne sait pas grand chose non plus du contenu des négociations et des termes de l’accord général... Elles « se déroulent dans le plus grand secret au mépris des droits démocratiques », souligne Rosa Pavanelli.
En février 2013, la Commission européenne a demandé au Conseil, représentant les États membres, de donner son feu vert aux discussions. L’ouverture des négociations a ensuite été validée par le Parlement européen en juillet 2013, par 526 voix pour et 111 contre [7], avec pour la France, les voix du PS et de l’UMP. Front de gauche et écologistes ont voté contre.
Dans sa résolution, le Parlement regrette cependant que le Conseil ait accordé un mandat sans prendre en compte l’avis des eurodéputés. Et observe « que le mandat de négociation de l’Union européenne a été proposé par la Commission et adopté par le Conseil sans aucune analyse d’impact ». Ce qui n’a pas empêché une large majorité de députés de voter... Quand les intérêts économiques sont en jeu, la démocratie devient visiblement facultative !
Les États-Unis et le Canada ont été fort insistants en ce qui a trait à la radicalité des opérations qui devront être menées de concert part tous les pays participant à cette coalition. Les États-Unis et le Canada bien que fortement impliqués dans ces changements qui influenceront l’économie mondiale ont décidé d’agir sournoisement, dans le secret, de manière détournée.
Les lobbies industriels consultés, pas les citoyens...
Wikileaks vient de briser un peu de l’opacité qui règne sur ces négociations, en divulguant l’annexe de l’accord concernant les services financiers. D’après ce document, principalement rédigé par les États-Unis et l’Europe, les propositions sont classées confidentielles pendant « cinq années à dater de l’entrée en vigueur de l’ACS ou, si aucun accord n’est trouvé, cinq années après la clôture des négociations ».
Le document précise que la divulgation n’est pas autorisée et que le texte doit être « conservé dans un bâtiment, une pièce ou un contenant verrouillé ou sécurisé » (document à lire ici).
Visiblement, les lobbys de l’industrie des services ont davantage accès aux informations que les citoyens et leurs représentants : la « Global Services Coalition » a envoyé des délégués à Genève lors du round de négociation d’avril 2014 ; et se félicite dans un communiqué d’avoir pu y affirmer son soutien sans faille au processus et d’avoir partagé sa vision avec les négociateurs.
Un accord plus que « palpitant » pour les entreprises...
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les multinationales des pays concernés sont très motivées par cette perspective d’accord... « Les retombées de TISA pourraient être énormes » pour les entreprises du secteur des services, explique la Chambre de Commerce des États-Unis. Elle estime que ces négociations présentent « une opportunité unique dans une génération pour abattre les obstacles au commerce international ».
« Ce palpitant nouvel accord a le potentiel pour enflammer la croissance économique et la création d’emplois aux États-Unis et à l’étranger », écrit la Chambre de Commerce. Rien que ça !
Un accord tellement « palpitant » qu’il pourrait doubler les exportations de services des États-Unis – soit un gain de 860 milliards de dollars et trois millions d’emplois [8].
Mais tout ça, c’est la théorie. On attend toujours les centaines de milliers d’emplois que devait permettre l’ouverture à la concurrence de plusieurs secteurs au sein de l’Union européenne !
Que demandent les entreprises et leurs représentants ?
Les pays qui signeront l’accord devront d’abord modifier ou éliminer les régulations considérées comme des barrières commerciales. « Si nous reconnaissons la nécessité de certains régulations (pour la sécurité nationale, la protection des données,...), il devrait y avoir des paramètres et des limites à leur application », écrit le lobby américain des industries de service.
Sa bête noire : la distorsion de concurrence entre secteur privé et public.
« La concurrence déloyale de la part d’entreprises subventionnées ou soutenues par les États, ou d’entreprises publiques ou contrôlées par les États, devient un obstacle de plus en plus important à la fourniture de service par des entreprises états-uniennes sur de nombreux marchés ».
Il s’agit de protéger le secteur privé « contre les comportements anticoncurrentiels des entreprises publiques », plaide également la Chambre de Commerce états-unienne. L’accès aux droits, lui, attendra.
Le lobby états-unien du secteur souhaite abolir toute préférence nationale, obligation de localisation ou quotas d’employés locaux. Et libéraliser davantage le secteur des médias et du divertissement.
« Aucun pays ne devrait être autorisé à (...) introduire de nouvelles restrictions ou des exceptions, qui dérogent ou affaiblissent les engagements existants de l’AGCS », suggère-t-il aussi [9].
Les représentants des entreprises demandent que l’accord inclue un mécanisme de règlements des différends. C’est-à-dire l’instauration de tribunaux d’arbitrage privés, pour régler les litiges, dans le cadre d’une juridiction extra-nationale, où les intérêts privés font loi [10]. La Suisse a rédigé une proposition en ce sens lors du dernier round des négociations.
Les régulations financières gelées...

L’accord concerne aussi les services financiers. Et pourrait avoir d’importantes conséquences sur ce secteur.
Malgré la crise bancaire, « les promoteurs de TISA cherchent à déréglementer davantage les marchés mondiaux de services financiers », analyse Wikileaks.
L’annexe sur les services financiers, jusqu’ici restée secrète, « est une proposition que seuls les banksters peuvent aimer », dénonce l’avocate Lori Wallach, de l’ONG états-unienne Public Citizen : le principe de statu quo, cité dans cette annexe, empêcherait par exemple de mettre en place de nouvelles réglementations financières, jugées nécessaires par les gouvernements, au motif que cela constituerait des restrictions pour les entreprises concernées. Résultat : l’accord gèlera les régulations financières à leur niveau actuel, qui demeure nettement insuffisant pour prévenir de nouvelles crises bancaires, estime l’avocate. De quoi accroître le risque d’instabilité financière pour les années à venir.
Cette annexe montre également la ferme volonté des États-Unis d’obtenir la libéralisation des flux de données. C’est-à-dire de permettre l’échange sans entrave entre pays des données personnelles et financières. Une menace pour les libertés fondamentales, car certains pays participants à ces négociations sont beaucoup moins exigents que l’Europe concernant la protection des données. Le lobby international des services souhaite d’ailleurs une disposition qui oblige les autorités publiques à justifier toutes les mesures qui viendraient restreindre les transferts de données entre pays [11].
Un accord étendu à toute la planète ?
« Ce qui est terriblement inquiétant, c’est que l’ACS est négocié en dehors du cadre commercial multilatéral par les pays les plus favorables à la libéralisation, qui ne cachent pas leur volonté d’entraîner le reste du monde dans cet accord, une fois ce dernier finalisé », explique Rosa Pavanelli.
Les négociateurs cherchent à rendre cet accord compatible avec le cadre de l’OMC. Ou dans le langage de la Commission européenne : « Veiller à ce que la structure de l’accord permette une future multilatéralisation. »
Une manière de permettre aux 50 pays signataires de faire ensuite pression sur les autres membres de l’OMC pour qu’ils acceptent ces règles [12]. De quoi affaiblir la position des BRICS – Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud – pour l’instant exclus de ces négociations, ou des pays d’Afrique, complètement ignorés.
Un comité Stop TISA ! s’est structuré et une pétition a été lancée (voir ici).
Une lettre signée par 340 organisations non-gouvernementales exprimant leur opposition aux négociations a été envoyée aux ministres du Commerce, en 2013. Mais, rien n’y fit… Les négociations ont continués à se faire, et les décisions drastiques se sont prises.
Vu les enjeux démocratiques, économiques et politiques, ainsi que l’opacité de ces négociations, et les répercussions prenant de l’ampleur ; la mobilisation pourrait prendre aussi de l’ampleur dans les mois à venir...
Mais il faut considérer aussi que dans les mois à venir, les individus et les peuples trouveront de plus en plus d’obstacles et d’adversité dans leurs démarches. Il sera de plus en plus difficile de s’opposer aux processus mis en marche par ces décideurs autocrates.
Les dirigeants de nos nations, de nos villes, de nos communautés seront contraints de nous imposer des régimes d’austérité et, décontenancés, ils devront nous abandonner à notre désarroi.
D’après un article d’Agnès Rousseaux *(@AgnesRousseaux)
Trouvé sur bastamag.net
Pour aller plus loin :
Le rapport de l’Internationale des Services publics (avril 2014)
- Le site du Collectif Stop-Tisa
- La lettre envoyée par 340 organisations aux ministres du Commerce (septembre 2013).
- Le kit de campagne de l’Internationale des Services publics
Note d’information de l’Internationale de l’Éducation, fédération européenne de syndicats enseignants (août 2013).
- L’annexe concernant les services financiers, révélée par Wikileaks, et son analysepar Jane Kelsey, professeur à l’Université de droit d’Auckland, Nouvelle-Zélande (juin 2014).
- Le Mémo de la Commission européenne sur le sujet (février 2013).
- Le texte de la résolution votée par le Parlement européen le 26 juin 2013, et laproposition alternative déposée par des eurodéputés du groupe Verts/ALE.
- La synthèse de la Consultation lancée par la Commission européenne auprès des « décideurs et ONG ».
- Les positions de Coalition of Service Industries (lobby états-unien)
- Les positions de European Services Forum, la voix des industries de service européennes
- Les positions de la Chambre de Commerce des États-Unis.
- La lettre de la Global Services Coalition, coalition internationale des industries de service, au Commissaire européen au Commerce, Karel de Gucht.
- Le suivi des négociations en Australie
- Le suivi des négociations en Suisse.
- Le suivi des négociations en Norvège.
- Le suivi des négociations (offre initiale) de l’Islande.
À lire aussi, cette enquête sur Tafta, un autre accord commercial en cours de négociation : Accord Europe - États-Unis : que nous réserve la plus grande zone de libre-échange du monde ?