Un article en provenance de "Résistance71"
Des activistes de l’Est de l’Ukraine sonnent l’alarme sur des escadrons de la mort de la CIA opérant en Ukraine
La CIA a renversé les mouvements politiques inacceptables à l’élite financière et politique des Etats-Unis
Kurt Nimmo
8 Mai 2014
url de l’article original:
http://www.infowars.com/activists-in-eastern-ukraine-sound-alarm-on-cia-led-death-squads/print/
Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
Peu de temps après l’invasion de l’Afghanistan par les Etats-Unis, le Pentagone a commencé à se fier à des groupes paramilitaires afghans entraînés par la CIA pour chasser les Talibans et les combattants d’AQ à Kandahar, Khost, Paktia, Paktika et autres provinces du pays. L’Equipe de Poursuite Antiterroriste était modelée d’après les unités des forces spéciales américaines. Elle s’engageait dans plusieurs activités incluant la livraison d’insurgés à la CIA pour interrogatoire.
Le Groupe des Operations Spéciales de la CIA était impliqué en Afghanistan avant l’invasion et y établissait l’équipe d’élite paramilitaire afghane. “Ils ne suivent pas les règles du jeu parce qu’ils n’en ont pas besoin.” Écrivit Tod Robberson dans le Dallas Morning News en Octobre 2002. “C’est la raison principale pour laquelle les USA préfèrent déployer de plus en plus de troupes paramilitaires de la CIA dès qu’ils se préparent à entrer dans une zone géopolitique chaude comme l’Afghanistan ou l’Irak. Les officiels militaires américains et les analystes de la CIA ont une longue histoire d’envoyer des commandos hautement entraînés dans les endroits les plus dangereux au monde, parfois bien en avance des forces armées conventionnelles, mais souvent à leurs côtés.”
“Au bout du compte, l’aspect le plus important de ces opérations est que personne ne le sache”, a dit au journal Charles Heyman, rédacteur au “Jane’s World Armies” de Londres.
La CIA en Ukraine
Malgré cette règle, il n’est plus un secret que la CIA et le FBI travaillent avec la junte de Kiev mise en place en Février dernier. Le tabloïde allemand “Bild” a raporté dimanche dernier que les agences américaines “conseillent le gouvernement par interim de Kiev sur le comment museler la gronde croissante dans le pays”, d’après le The Moscow Times.
Avant cela, à la mi-Avril, il fut découvert que le directeur de la CIA John Brennan, visita le capitole d’Ukraine. Des spéculations s’ensuivirent du magazine Forbes spéculant que le voyage de Brennan était au sujet de la guerre cybernétique, suggérant que la visite concernait le partage du renseignement.
Considérant l’objectif général en Ukraine, une telle spéculation est à côté de la plaque. Si le régime de Kiev veut éviter la sécession et la mutinerie dans les régions agricoles et industrielles importantes du pays, il utilisera une méthode lourde et brutale, une aide se spécialisant dans la guerre secrète, le meurtre et le terrorisme. La CIA a été spécifiquement désignée pour mener une guerre non conventionnelle derrière le rideau et pour ne pas jouer selon les règles en vigueur.
“Une source proche des agences de sécurité ukrainiennes a dit à l’agence russe RIA Novosti que Brennan est venu à Kiev samedi dernier et a rencontré les chefs de la sécurité ukrainienne avant de rencontrer le ministre ukrainien de l’intérieur et que celui-ci annonce qu’il lançait une opération spéciale contre ceux pressant pour une fédéralisation dans l’Est de l’Ukraine,” a dit la ,” The Voice of Russia le 14 Avril.
La CIA a une longue et sordide histoire de muselage des mouvements politiques, le plus souvent avec violence, mouvements jugés inacceptables pour l’élite dominante des Etats-Unis.
“Les opérations secrètes de la CIA constituent l’effort le plus souvent caché pour mettre un terme à des gouvernements injustes, impopulaires et minoritaires, toujours avec l’espoir qu’une intervention militaire ouverte ne soit pas nécessaire. Plus ces opérations secrètes de la CIA ont du succès et moins les interventions militaires ouvertes deviennent nécessaires et moins on a besoin de réformes,” écrit l’ancien agent de la CIA Philip Agee..
Les fascistes ukrainiens ont été instrumentaux durant la guerre froide
Généralement méconnu du public et jamais mentionné par les médias de l’establishment est le fait que la CIA a une très longue histoire relationnelle avec la faction fasciste ultra-nationaliste qui règne maintenant en Ukraine. Les Etats-Unis ont établi des liens importants avec les groupes emigre ukrainiens et ce dès 1945 au tout tout début de la guerre froide.
Le Strategic Service Unit (SSU), successeur de l’Office of Strategic Services (OSS), pendant la seconde guerre mondiale et le précurseur de la CIA, a appris que des groupes ultra-nationalistes en Ukraine résistaient à l’occupation soviétique après la guerre. Le SSU coopéra avec un bon nombre de groupes ukrainiens opposés à l’URSS, incluant ceux qui avaient collaboré à 100% avec les nazis durant la guerre et arboraient une haine profonde des juifs, des Polonais et des Russes.
En 1949, l’utilisation des Ukrainiens par la CIA est officialisée par Washington. Le projet CARTEL voit le jour en soutien à la résistance à l’URSS et en URSS. Vers 1950, les Etats-Unis discutaient avec les Britanniques pour soutenir plus avant les ultra-nationalistes et leur résistance à l’occupation soviétique.
La CIA “maintint une relation opérationnelle avec les ukrainiens qui fut non seulement le premier, mais aussi un des projets les plus durables des groupes anti-communistes emigre”, écrit Kevin C. Ruffner dans un document déclassifié de la CIA. “Avec le financement de l’agence (CIA), les Ukrainiens ont établi un institut de recherche à New York et ont publié un nombre important de publications anti-soviétiques… Depuis cette base aux Etats-Unis, les Ukrainiens continuèrent leur lutte contre l’oppression soviétique jusqu’à l’effondrement de l’URSS.”
La collaboration de la CIA avec les Ukrainiens d’emigre a continué après la chute de l’URSS et eut le succès de la révolution orange de 2004, incluant des notables comme Kateryna Ioutchenko (née aux Etats-Unis), l’épouse de Victor Ioutchenko, qui fut hissé au pouvoir après la “révolution” fabriquée par l’occident.
“Le candidat d’opposition Viktor Ioutchenko dans l’élection présidentielle ukrainienne, est fermement soutenu par le consensus de Washington”, écrivait Michel Chossudovsky en 2004. “Il n’est pas seulement soutenu par le FMI et la communauté de la finance internationale, mais il a aussi l’aval de la NED, de la Freedom House et de l’Open Society Institute (Soros)”.
La NED est à toute fin utile, l’enfant bâtard de la CIA. “Nous ne devrions pas a voir à faire ce type de boulot secrètement”, a dit le président de la NED Carl Gershman au New York Times en 1986, trois ans après la création de l’organisation subversive. “Ce serait terrible pour les groupes démocratiques autour du monde de se voir financés par la CIA. Nous avons vu cela dans les années 1960 et c’est pourquoi cela ne pouvait plus durer. Nous n’avons pas la capacité de faire cela, et c’est donc pour cela que la NED fut créée.”
“Beaucoup de ce que nos faisons aujourd’hui à la NED était secrètement fait par la CIA il y a 25 ans, “ ajouta Allen Weinstein, qui fut derrière le loi de création de la NED quelques années plus tard.
Tandis que la NED travaille avec des ONG et des “groupes démocratiques” dans des pays étrangers pour renverser des gouvernements ciblés par l’élite financière et politique, la CIA elle, gère le “sale boulot” de la violence contre des cibles spécifiques lorsque des élections échouent ou une contre-révolution commence.
Il serait particulièrement naïf d’assumer que la CIA n’est pas en ce moment même en train de travailler la main dans la main avec ses associés de la guerre froide, les ultra-nationalistes, néo-nazis, qui dirigent maintenant le système de sécurité ukrainien contre l’opposition à leur régime des parties Est et Sud du pays. Cet effort, comme l’a révélé la visite récente de Brennan, est de la plus haute importance à la suite de l’échec cinglant de l’armée ukrainienne d’imposer une règle de junte militaire dans les zones rebelles.
L’action punitive contre la résistance par la CIA et le Secteur Droit (Pravy Sektor)
Iskra-News.info, site de langue russe, pense que la Natsgvardii, la garde national ukrainienne, travaille en étroite collaboration avec le Pravy Sektor sur une “action punitive” contre les activistes de l’Est qui planifient un referendum sur l’autonomie ce dimanche 11 Mai.
“Nous comprenons que les gens sont très motivés, parce qu’ils ont été 3 mois sur la place Maïdan. Ce sont des volontaires. Ils sont d’accord pour défendre l’Ukraine, on va leur donner l’opportunité de le prouver”, a dit le vice ministre de l’intérieur Nicolaï Velickovic au sujet des membres de la Garde Nationale en Avril.
“Kiev doit non seulement faire face à la résistance d’une milice bornée, mais aussi au manque de volonté de l’armée de conduire de vastes opérations. Les soldats n’ont pas assez d’équipmement et de logistique, de véhicules ou de carburant,” stipule un rapport posté sur un site internet d’un des états de l’Est. “Ainsi, le gouvernement compte en grande partie sur la nouvellement créée Garde Nationale et le Secteur Droit militant.” La Garde Nationale et le Pravy Sektor sont directement impliqués avec des mercenaires (NdT: Il a été rapporté que des mercenaires d’Academi/Greystone, ex-Blackwater, sont en Ukraine depuis février/mars… arrivés par avion à Kiev juste après le coup d’état). Ceux-ci incluent la firme américaine ex-Blackwater, Greystone et “30 groupes de sabotage militaire étrangers composés de 4 à 6 personnes, provenant d’Allemagne, de Pologne, des Etats-Unis et de Georgie.”
Un autre site de langue russe, 57.mid, publie un rapport d’Ukraine clâmant que la CIA fait équipe avec le Secteur Droit “afin de maximiser le nombre de pertes parmi la population civile afin de faire oublier le massacre du 2 Mai à la maison des syncicats d’Odessa qui a tué au moins 46 personnes et pour terroriser la population russophone des régions d’Odessa, de Mykolayiv et de Kherson.”
Si ces rapports s’avèrent corrects, il y aura sûrement une vague de terreur et de représailles sanglantes avant le vote du referendum. Les gangs fascistes, galvanisés de haine ethnique et raciale et de mythes nationalistes, se sont liés avec des impératifs néolibéraux dirigés avec une précision redoutable par la CIA ; ceci résultera en une nouvelle crise, potentiellement qui verra finalement une Russie reluctante à intervenir en Ukraine.
“Lorsque l’Inde fut néolibéralisée, des voyous d’extrême-droite soutenus par et même menés par les polices locales, hantaient les rues à la nuit tombée ciblant les maisons des nombreuses personnes de gauche tels les chefs des syndicats-ouvriers, écrivains, journalistes, membres de l’opposition politique et dissidents”, écrit Scott Creighton. “Un grand nombre de personnes furent traînées hors de leur maison et furent battues à mort par les criminels devant leur femme et enfants tandis que la loi regardait et ne faisait rien. Ceci fut fait pour assurer la stabilité du nouveau système néolibéral pour les années à venir.”
La CIA essuya les plâtres de ce type d’attitude meurtrière en Indonésie où elle fit des listes méthodiquement complètes des ennemis (listes qu’elle fit remettre au gouvernement réactionnaire de Suharto), ce qui provoqua la mort d’environ 250 000 personnes par les sbires du régime Suharto.
“Pour la première fois, des officiels américains ont reconnu qu’en 1965, ils ont établi des listes très fournies des opérateurs et sympathisants communistes, depuis les plus hauts échelons de la société, jusque dans les villages les plus reculés. Plus de 5000 noms furent donnés à l’armée indonésienne et les Américains par la suite cochaient les noms de ceux qui avaient été éliminés ou capturés”, Spartanburg, South Carolina Herald-Journal du 19 Mai 1990. (South Carolina Herald-Journal)
Un schéma très similaire semble se dérouler en Ukraine orientale. “Alors, pour en revenir au massacre des dissidents de vendredi à Odessa, ceci vous semble t’il familier ?” demande Creighton, comparant l’attitude de la CIA en Indonésie avec ce qui se passe maintenant en Ukraine.
Des activistes de l’Est de l’Ukraine sonnent l’alarme sur des escadrons de la mort de la CIA opérant en Ukraine
La CIA a renversé les mouvements politiques inacceptables à l’élite financière et politique des Etats-Unis
Kurt Nimmo
8 Mai 2014
url de l’article original:
http://www.infowars.com/activists-in-eastern-ukraine-sound-alarm-on-cia-led-death-squads/print/
Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
Peu de temps après l’invasion de l’Afghanistan par les Etats-Unis, le Pentagone a commencé à se fier à des groupes paramilitaires afghans entraînés par la CIA pour chasser les Talibans et les combattants d’AQ à Kandahar, Khost, Paktia, Paktika et autres provinces du pays. L’Equipe de Poursuite Antiterroriste était modelée d’après les unités des forces spéciales américaines. Elle s’engageait dans plusieurs activités incluant la livraison d’insurgés à la CIA pour interrogatoire.
Le Groupe des Operations Spéciales de la CIA était impliqué en Afghanistan avant l’invasion et y établissait l’équipe d’élite paramilitaire afghane. “Ils ne suivent pas les règles du jeu parce qu’ils n’en ont pas besoin.” Écrivit Tod Robberson dans le Dallas Morning News en Octobre 2002. “C’est la raison principale pour laquelle les USA préfèrent déployer de plus en plus de troupes paramilitaires de la CIA dès qu’ils se préparent à entrer dans une zone géopolitique chaude comme l’Afghanistan ou l’Irak. Les officiels militaires américains et les analystes de la CIA ont une longue histoire d’envoyer des commandos hautement entraînés dans les endroits les plus dangereux au monde, parfois bien en avance des forces armées conventionnelles, mais souvent à leurs côtés.”
“Au bout du compte, l’aspect le plus important de ces opérations est que personne ne le sache”, a dit au journal Charles Heyman, rédacteur au “Jane’s World Armies” de Londres.
La CIA en Ukraine
Malgré cette règle, il n’est plus un secret que la CIA et le FBI travaillent avec la junte de Kiev mise en place en Février dernier. Le tabloïde allemand “Bild” a raporté dimanche dernier que les agences américaines “conseillent le gouvernement par interim de Kiev sur le comment museler la gronde croissante dans le pays”, d’après le The Moscow Times.
Avant cela, à la mi-Avril, il fut découvert que le directeur de la CIA John Brennan, visita le capitole d’Ukraine. Des spéculations s’ensuivirent du magazine Forbes spéculant que le voyage de Brennan était au sujet de la guerre cybernétique, suggérant que la visite concernait le partage du renseignement.
Considérant l’objectif général en Ukraine, une telle spéculation est à côté de la plaque. Si le régime de Kiev veut éviter la sécession et la mutinerie dans les régions agricoles et industrielles importantes du pays, il utilisera une méthode lourde et brutale, une aide se spécialisant dans la guerre secrète, le meurtre et le terrorisme. La CIA a été spécifiquement désignée pour mener une guerre non conventionnelle derrière le rideau et pour ne pas jouer selon les règles en vigueur.
“Une source proche des agences de sécurité ukrainiennes a dit à l’agence russe RIA Novosti que Brennan est venu à Kiev samedi dernier et a rencontré les chefs de la sécurité ukrainienne avant de rencontrer le ministre ukrainien de l’intérieur et que celui-ci annonce qu’il lançait une opération spéciale contre ceux pressant pour une fédéralisation dans l’Est de l’Ukraine,” a dit la ,” The Voice of Russia le 14 Avril.
La CIA a une longue et sordide histoire de muselage des mouvements politiques, le plus souvent avec violence, mouvements jugés inacceptables pour l’élite dominante des Etats-Unis.
“Les opérations secrètes de la CIA constituent l’effort le plus souvent caché pour mettre un terme à des gouvernements injustes, impopulaires et minoritaires, toujours avec l’espoir qu’une intervention militaire ouverte ne soit pas nécessaire. Plus ces opérations secrètes de la CIA ont du succès et moins les interventions militaires ouvertes deviennent nécessaires et moins on a besoin de réformes,” écrit l’ancien agent de la CIA Philip Agee..
Les fascistes ukrainiens ont été instrumentaux durant la guerre froide
Généralement méconnu du public et jamais mentionné par les médias de l’establishment est le fait que la CIA a une très longue histoire relationnelle avec la faction fasciste ultra-nationaliste qui règne maintenant en Ukraine. Les Etats-Unis ont établi des liens importants avec les groupes emigre ukrainiens et ce dès 1945 au tout tout début de la guerre froide.
Le Strategic Service Unit (SSU), successeur de l’Office of Strategic Services (OSS), pendant la seconde guerre mondiale et le précurseur de la CIA, a appris que des groupes ultra-nationalistes en Ukraine résistaient à l’occupation soviétique après la guerre. Le SSU coopéra avec un bon nombre de groupes ukrainiens opposés à l’URSS, incluant ceux qui avaient collaboré à 100% avec les nazis durant la guerre et arboraient une haine profonde des juifs, des Polonais et des Russes.
En 1949, l’utilisation des Ukrainiens par la CIA est officialisée par Washington. Le projet CARTEL voit le jour en soutien à la résistance à l’URSS et en URSS. Vers 1950, les Etats-Unis discutaient avec les Britanniques pour soutenir plus avant les ultra-nationalistes et leur résistance à l’occupation soviétique.
La CIA “maintint une relation opérationnelle avec les ukrainiens qui fut non seulement le premier, mais aussi un des projets les plus durables des groupes anti-communistes emigre”, écrit Kevin C. Ruffner dans un document déclassifié de la CIA. “Avec le financement de l’agence (CIA), les Ukrainiens ont établi un institut de recherche à New York et ont publié un nombre important de publications anti-soviétiques… Depuis cette base aux Etats-Unis, les Ukrainiens continuèrent leur lutte contre l’oppression soviétique jusqu’à l’effondrement de l’URSS.”
La collaboration de la CIA avec les Ukrainiens d’emigre a continué après la chute de l’URSS et eut le succès de la révolution orange de 2004, incluant des notables comme Kateryna Ioutchenko (née aux Etats-Unis), l’épouse de Victor Ioutchenko, qui fut hissé au pouvoir après la “révolution” fabriquée par l’occident.
“Le candidat d’opposition Viktor Ioutchenko dans l’élection présidentielle ukrainienne, est fermement soutenu par le consensus de Washington”, écrivait Michel Chossudovsky en 2004. “Il n’est pas seulement soutenu par le FMI et la communauté de la finance internationale, mais il a aussi l’aval de la NED, de la Freedom House et de l’Open Society Institute (Soros)”.
La NED est à toute fin utile, l’enfant bâtard de la CIA. “Nous ne devrions pas a voir à faire ce type de boulot secrètement”, a dit le président de la NED Carl Gershman au New York Times en 1986, trois ans après la création de l’organisation subversive. “Ce serait terrible pour les groupes démocratiques autour du monde de se voir financés par la CIA. Nous avons vu cela dans les années 1960 et c’est pourquoi cela ne pouvait plus durer. Nous n’avons pas la capacité de faire cela, et c’est donc pour cela que la NED fut créée.”
“Beaucoup de ce que nos faisons aujourd’hui à la NED était secrètement fait par la CIA il y a 25 ans, “ ajouta Allen Weinstein, qui fut derrière le loi de création de la NED quelques années plus tard.
Tandis que la NED travaille avec des ONG et des “groupes démocratiques” dans des pays étrangers pour renverser des gouvernements ciblés par l’élite financière et politique, la CIA elle, gère le “sale boulot” de la violence contre des cibles spécifiques lorsque des élections échouent ou une contre-révolution commence.
Il serait particulièrement naïf d’assumer que la CIA n’est pas en ce moment même en train de travailler la main dans la main avec ses associés de la guerre froide, les ultra-nationalistes, néo-nazis, qui dirigent maintenant le système de sécurité ukrainien contre l’opposition à leur régime des parties Est et Sud du pays. Cet effort, comme l’a révélé la visite récente de Brennan, est de la plus haute importance à la suite de l’échec cinglant de l’armée ukrainienne d’imposer une règle de junte militaire dans les zones rebelles.
L’action punitive contre la résistance par la CIA et le Secteur Droit (Pravy Sektor)
Iskra-News.info, site de langue russe, pense que la Natsgvardii, la garde national ukrainienne, travaille en étroite collaboration avec le Pravy Sektor sur une “action punitive” contre les activistes de l’Est qui planifient un referendum sur l’autonomie ce dimanche 11 Mai.
“Nous comprenons que les gens sont très motivés, parce qu’ils ont été 3 mois sur la place Maïdan. Ce sont des volontaires. Ils sont d’accord pour défendre l’Ukraine, on va leur donner l’opportunité de le prouver”, a dit le vice ministre de l’intérieur Nicolaï Velickovic au sujet des membres de la Garde Nationale en Avril.
“Kiev doit non seulement faire face à la résistance d’une milice bornée, mais aussi au manque de volonté de l’armée de conduire de vastes opérations. Les soldats n’ont pas assez d’équipmement et de logistique, de véhicules ou de carburant,” stipule un rapport posté sur un site internet d’un des états de l’Est. “Ainsi, le gouvernement compte en grande partie sur la nouvellement créée Garde Nationale et le Secteur Droit militant.” La Garde Nationale et le Pravy Sektor sont directement impliqués avec des mercenaires (NdT: Il a été rapporté que des mercenaires d’Academi/Greystone, ex-Blackwater, sont en Ukraine depuis février/mars… arrivés par avion à Kiev juste après le coup d’état). Ceux-ci incluent la firme américaine ex-Blackwater, Greystone et “30 groupes de sabotage militaire étrangers composés de 4 à 6 personnes, provenant d’Allemagne, de Pologne, des Etats-Unis et de Georgie.”
Un autre site de langue russe, 57.mid, publie un rapport d’Ukraine clâmant que la CIA fait équipe avec le Secteur Droit “afin de maximiser le nombre de pertes parmi la population civile afin de faire oublier le massacre du 2 Mai à la maison des syncicats d’Odessa qui a tué au moins 46 personnes et pour terroriser la population russophone des régions d’Odessa, de Mykolayiv et de Kherson.”
Si ces rapports s’avèrent corrects, il y aura sûrement une vague de terreur et de représailles sanglantes avant le vote du referendum. Les gangs fascistes, galvanisés de haine ethnique et raciale et de mythes nationalistes, se sont liés avec des impératifs néolibéraux dirigés avec une précision redoutable par la CIA ; ceci résultera en une nouvelle crise, potentiellement qui verra finalement une Russie reluctante à intervenir en Ukraine.
“Lorsque l’Inde fut néolibéralisée, des voyous d’extrême-droite soutenus par et même menés par les polices locales, hantaient les rues à la nuit tombée ciblant les maisons des nombreuses personnes de gauche tels les chefs des syndicats-ouvriers, écrivains, journalistes, membres de l’opposition politique et dissidents”, écrit Scott Creighton. “Un grand nombre de personnes furent traînées hors de leur maison et furent battues à mort par les criminels devant leur femme et enfants tandis que la loi regardait et ne faisait rien. Ceci fut fait pour assurer la stabilité du nouveau système néolibéral pour les années à venir.”
La CIA essuya les plâtres de ce type d’attitude meurtrière en Indonésie où elle fit des listes méthodiquement complètes des ennemis (listes qu’elle fit remettre au gouvernement réactionnaire de Suharto), ce qui provoqua la mort d’environ 250 000 personnes par les sbires du régime Suharto.
“Pour la première fois, des officiels américains ont reconnu qu’en 1965, ils ont établi des listes très fournies des opérateurs et sympathisants communistes, depuis les plus hauts échelons de la société, jusque dans les villages les plus reculés. Plus de 5000 noms furent donnés à l’armée indonésienne et les Américains par la suite cochaient les noms de ceux qui avaient été éliminés ou capturés”, Spartanburg, South Carolina Herald-Journal du 19 Mai 1990. (South Carolina Herald-Journal)
Un schéma très similaire semble se dérouler en Ukraine orientale. “Alors, pour en revenir au massacre des dissidents de vendredi à Odessa, ceci vous semble t’il familier ?” demande Creighton, comparant l’attitude de la CIA en Indonésie avec ce qui se passe maintenant en Ukraine.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire